Résumé, suite et fin!?
1) La police d'Orbe sensure illégalement une manifestation, 2) La police ne reconnais pas les faits et distille des contre-vérités, 3) Après une plainte pénale pour abus de pouvoir contre cette police, la justice nous déboute en refusant d'entrer en matière, sans aucun procès...
Il y a quand même de belles choses en Suisse....

Histoire de notre concert censuré au casino d'Orbe
Voici une autre histoire scandaleuse vécue par plusieurs bands, dont le Charlie Vitamine Band lors de son passage dans un festival organisé le 8 septembre 2001 au casino d'Orbe. J'irai jusqu'au bout de cette affaire et ceux qui me connaissent savent que je ne rigole pas... Dans cette histoire je pense donc défendre la cause des musiciens et même la cause des organisateurs de concerts!
Le feuilleton complet de cette histoire sera donc régulièrement actualisés sur cette page. Le premier article ci-dessous paru dans la presse reflète ces événements:

Le 23 septembre 2001 Mme Marylise Pidoux d'Orbe(qui se revendique comme personne intolérente) répond à son tour dans la presse les propos ci-dessous. Certaines de ses affirmations sont tout simplement innacceptable, car ne correspondent pas à la vérité que les organisateurs et musiciens présents peuvent et vont prouver! Par exemple, la police ne nous a pas seulement demandé de baisser les décibels (nous étions à 91 db lors de leur arrivée, peut-être faudra-t-il bientôt demander au batteur de taper avec des cure-dents??), mais la police nous a bien sommé d'arrêter!

Le 21 septembre 2001, j'écris à la police la lettre et demandes suivantes:
 
Charlie Vitamine Band. CH-1376 Goumoens-la-Ville
Tél: (021)881.21.16 ou(021)652.58.91 - Fax (021)652.58.91 Natel: 079 216 95 16 CCP 10-68564-6
Internet: http://www.vitamine.chE-Mail: vitamine@vitamine.ch

 
lettre signature
Police Municipale
Rue des Rempart 25
   
CH-1350 Orbe

Goumoens, le 21 septembre 2001

Notre référence: orbe01.doc

Concerne: concert du Charlie Vitamine Band du 8 septembre 2001 au casino d’Orbe.

Messieurs,

Lors de la soirée du festival ‘’SLY’’ au casino d’Orbe, le Charlie Vitamine Band, dont je fais partie, est monté sur scène vers 0h15. A 0h45 deux policiers sont arrivé dans la salle et nous ont obligé d’arrêter de jouer.

Bien que la soirée fut pas un succès, et là n’est pas le problème, je ne vois pas sur quelle base légale ces deux policiers nous ont obligés d’arrêter de jouer. Ils nous ont fait savoir que c’est suite à des plaintes téléphoniques pour cause de bruit.

Parlons du bruit: le niveau mesuré à 0h45 était de 93 db. De toute façon, pour qu’une mesure légale soit prise en compte, la mesure doit se faire sur un certain laps de temps...

J’ai dans les mains les doubles de toutes les autorisations (payantes!) reçues par l’organisateur de cette manifestation.

Comme nul n’étant censé ignorer la loi, et comme il y a quelque chose ici qui m’échappe, je vous demande donc de me répondre par écrit en fonction de quel article de loi ou absence d’autorisation, la police a pu censurer le concert du Charlie Vitamine Band.

Quand une société locale organise une manifestation avec les mêmes autorisations, est-ce que un coup de fil d’un Urbigène qui se sentirai perturbé peut permettre l’arrêt de la manifestation?

Pouvez-vous également m’envoyer un double des prescriptions de l’Ordonnance fédérale son et laser du 24 janvier 1996. 

Je viens de relire deux articles de la constitution suisse qui dit:

Article 8, al. 1:

Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.

Article 21:

La liberté de l’art est garantie.

Veuillez agréer, Messieurs, mes salutations distinguée.

Charlie Schmid

(Alias Charlie Vitamine)

NB: double pour information au Greffe Municipal et au Président du Conseil Municipal d’Orbe. 

Puis une des organinatrice du festival écrit l'article ci-dessous dans la presse:

Réponse reçue le 28 septembre 2001 par la municipalité d'Orbe qui dit entre autre:
''L'intervention de la police à 0h45 visait à diminuer l'intensité du son suite à des plaintes de voisinage maisil n'a été en aucun cas demandé d'arrêter la manifestation. Cette initiative a été prise spontanément par M. Yvan Chavaillaz qui s'était présenté à nos agents comme responsable de la soirée''
J'ai pas peur de dire que ceci est faux, la police nous a donné 5 minutes pour arrêter! Les témoins de manquent pas... Les organisateurs et le Charlie Vitamine Band sont extrêmement choqués: Ils sensurent la manifestation dans un premier temps puis dilapident des contre-vérités!
Nous allons rétablir la vérité et devant un tribunal s'il le faut...

Début octobre 2001, Sylvie écrit l'article suivant dans le journal local:

Le 16 octobre 2001, j'écrit mon étonnement à la municipalité d'Orbe:
 
Charlie Vitamine Band. CH-1376 Goumoens-la-Ville
Tél: (021)881.21.16 ou  (021)652.58.91 - Fax (021)652.58.91 Natel: 079 216 95 16 CCP 10-68564-6
Internet: http://www.vitamine.ch  E-Mail: vitamine@vitamine.ch

   Municipalité d’Orbe
   Hôtel de Ville
   Monsieur le Syndic
   CH-1350 Orbe

Goumoens, le 16 octobre 2001
Notre référence: orbe03.doc
Concerne: concert du Charlie Vitamine Band du 8 septembre 2001 au casino d’Orbe.

Monsieur le Syndic,

‘’Yesterday I was playing that blues near the police station,
and a policeman told me: don’t play here man!’’
Traduction:
‘’Hier, je jouais ce blues près du poste de police,
et un policier m’a dit: ne joue pas ici!’’

 Voici les deux premières phrases d’un blues que j’ai composé il y a plus de vingt ans, suite à une expérience vécue... au casino d’Orbe! Ce blues apparaît d’ailleurs dans mon 10ème CD qui vient de sortir.
 A la fin des années septante, votre police locale m’avait déjà censuré un concert pour cause de bruit (à 93 db?), malgré les autorisations que nous avions.
 L’histoire s’est étrangement répétée le 8 septembre 2001, dans le même casino avec la même police... Cette nouvelle affaire déplorable ne va pas donner naissance à une nouvelle chanson, mais à une procédure judiciaire contre la police pour rétablir la vérité et demander des dommages-intérêts, car la censure de notre concert a provoqué la non exécution de différents contrats passés entre les parties pour cette manifestation. 
 Il y a un problème de transmission d’information entre la police et vos services, car la version des faits que vous avez reçus ne correspond pas à la vérité. J’ai été un des acteurs de cette histoire et on a bien sommé le groupe d’arrêter de jouer! Ayant des musiciens professionnels à payer, je n’aurai jamais arrêté le concert si on ne m’y avait pas forcé... Ce concert d’Orbe était mon 693 ème concert, je connais mes devoirs et aussi mes droits...
 Dans mon dernier courrier, j’avais également demandé à la police de m’envoyer un double des prescriptions de l’Ordonnance fédérale son et laser du 24 janvier 1996.
 Vous m’avez répondu par un ‘’no comment’’. Je suis quand même surpris de cette réponse de la part d’autorités normalement au service des citoyens. J’ai finalement trouvé ces lois sur internet après d’assez longues recherches.

 En vous remerciant d’avoir pris le temps de me lire, je vous prie de croire, Monsieur le Syndic, à l’assurance de ma considération distinguée.
 

         Charlie Schmid
         (Alias Charlie Vitamine)
 

Début décembre 2001, je pose une plainte pénale contre la police d'Orbe pour abus d'autorité au Juge informateur d'Yverdon.
Mi-décembre 2001, le Juge informateur d'Yverdon décide qu'il n'y a pas lieu d'entrer en matière et en plus mets les frais à ma charge!

7 novembre 2006, le feuilleton continue! Mme Puidoux n'a toujours pas digéré notre concert d'Orbe. Voici son message reçu dans le guestbook:

''Salut! Veux-tu un nouveau scandale dans ta face monsieur je pleure tout le temps? tu vas mourir par le biais d'une bombonne de gaz à travers ce guestbook. A cause de toi, je n'ai pas pu dormir de toute la nuit. ce n'est pas une question de volume, mais je n'aime pas le rockabilly. Donc je félicite l'excellent travaile de la police municipale de orbe qui a vraiment été géniale. ''

7 novembre 2006,voici ma réponse:

Hello,

Tu avais dis: ''la liberté des uns s'arrête là oû commence celle des autres''. Je m'étonne que tu n'aies pas plus de lucidité et réalisme et que tu crois à ce genre de phrase simpliste! C'est de l'utopie!

Donc petit cour pour éclairer ta lanterne: La liberté du Charlie Vitamine Band de jouer du rock à 1h du matin dans ta rue n'est pas compatible avec ta liberté de dormir en paix au même moment et au même endroit! ceci est un fait. Donc ta liberté ne commence pas ou s'arrête la mienne (à 3h du matin): il ne peut pas y avoir de liberté commune entre nous deux, c'est incompatible. La société a prévu ce cas de figure: en édictant des lois, des réglements et des autorisations, en rognant (payant!) sur la liberté de l'un pour la donner à l'autre. CQFD.

Le CVB avait l'autorisation légale(qui a été payée) de pouvoir fair du ''bruit'' jusqu'à 3 h du matin à 93 DB. Tu n'avais donc aucun DROIT de faire arrêter ce concert en appelant la police... je ne te reproche pas d'avoir appellé la police: tu ne pouvais pas être certaine qu'on avait une autorisation légale, mais tu devais bien te douter qu'on en avait une.... Tu aurais éventuellement pu empècher ce concert en faisant une pétition pour cela... je te rapèle que tu habites dans une démocratie.

Je persiste: la police a fait arrêter ce concert d'une façon illégale, c'est le début d'une dictature où les autorités ne respectent pas ses propres règles et autorisations...

Ce que je te reproche: c'est de continuer à applaudir cette police qui a agit dans l'illégalité, alors que tu as su finalement qu'on avait les authorisations de faire la musique parvenue jusque dans tes oreilles! J'espère qu'un jour cette police n'agira pas illégalement contre toi.... Tu fais probablement partie des gens qui veulent le respect des lois et approuvent en même temps son contraire? et qui s'étonne après que la société devient de plus en plus violente,car les gens ne respectent plus rien, ni leurs parents, ni leurs enfants, ni leurs autorités, ni leur démocracie, ni leur police!

Nos libertés sont incompatibles, mais notre vision de la vie en société également. J'attend toujours le gaz pour ma mort...

Exellente journée et sans rancune!

22 juin 2007 David Meystre m'écrit dans mon guestbook:

Suite à des recherches sur le net je suis tombé par hasard sur votre mésaventure urbigpne. Mon dieu que je suis horrifié parce que j'ai pu lire. Habitant Orbe, jamais je ne me serai douté d'un tel manque de tolérance de la part de nos habitants et d'une telle malhonnêteté de la part de notre soi-disant "police". Je suis profondément attristé, déçu et même dégouté et je comprends parfaitement votre volonté de ne plus vouloir jouer dans cette ville (même si quand même je l'aime bien). Je suis de tout coeur avec vous. Mais par curiosité, vous en êtes vous arrêté au refus du tribunal? N'y avait-il aucun moyen de faire recours? 
Bien à vous. David Meystre (qui habite aussi Orbe et qui est tolérant et pis bonc'est vrai est ptetre plus jeune que certains voisins du Casino et donc peut être un peu moins aigris).

P-S-_ Madame Pidoux, votre nom ne m'étant pas inconnu (et certainement de manière réciproque) je ne crois pas qu'il soit de bon ton de relancer un débat visiblement clos (quoi que... pas par vous il semblerait) de plus en proférant menaces et autres insultes et en tentant de signer de manière soi disant "anonyme" alors que votre nom s'affiche en gros en haut du commentaire...

MORALITE de cette histoire:
Organisateur et musiciens: cela ne sert à rien de payer des autorisations car la police décide si elle le veut de passer outre, et si on s'insurge contre cet état de fait en demandant l'aide de la justice, celle-ci nous lèse une deuxième fois en n'entrant pas en matière. Après cela la police s'étonne que certains s'éxcitent, voire ''chope la haine'' ou que d'autres organisent des concerts illégaux sans autorisation....


Dès février 1996